Loungta, les chevaux de vent

  • Théâtre équestre
  • Spectacle
Archive 2003

Bartabas

France

Présentation

Depuis vingt ans, parcourant le monde pour s'inspirer de toutes ses musiques, Bartabas, à la tête du Théâtre équestre Zingaro, poursuit sa quête de l'essentiel, du geste pur où se réconcilient l'homme et l'animal, l'esprit et le corps, comme le profane et le sacré dans la plus évidente simplicité. Au spectaculaire, il préfère le rituel. Toute nouvelle rencontre musicale est pour ce maître d'œuvre une source de mouvement. Musiques berbères pour Opéra équestre, sonorités du Rajasthan pour Chimère, chants coréens pour Éclipse, partitions contemporaines pour Triptyk... En août 2002, Bartabas visite à nouveau l'Orient, passe quelques jours au monastère tantrique de Gyuto, situé dans une ancienne province tibétaine, à l'extrême nord-est de l'Inde. Il assiste à l'accomplissement individuel des élèves sur la voie de Bouddha et s'inspire d'un rythme, d'une discipline et d'une rigueur ici ignorés pour créer les images et les chorégraphies de son nouveau spectacle Loungta, les chevaux de vent.Cavaliers, danseurs et musiciens sont de nouveau réunis autour de la piste. Dix moines tibétains, âgés de vingt à soixante-dix ans, diffusent le timbre grave de leurs “voix de buffles”. Ils interprètent sur leurs instruments traditionnels ces partitions indissociables de leurs pratiques religieuses accomplies chaque jour. Ils ont accepté de quitter leur monastère pour partager trois ans durant la vie quotidienne de la compagnie. Une trentaine de chevaux, quelques vingt cavaliers et danseurs revêtent les costumes inspirés de certains rituels ancestraux et les masques courroucés des divinités de la mort. De la jungle et des alentours de l'Himalaya, Bartabas a rapporté le désir de produire chez ses chevaux et ses cavaliers un état singulier pour atteindre à la justesse d'une beauté de plus en plus élémentaire. Toujours plus éloigné de la frivolité et de la frénésie de l'Occident contemporain, Bartabas affirme encore sa philosophie, exalte des valeurs anciennes, orientales. Il traque l'essence des êtres, humains ou équins, pour mieux les réunir et les célébrer.

Distribution

par: Théâtre équestre Zingaro
conception, scénographie et mise en scène :Bartabas
les cavaliers : Bartabas, Manuel Bigarnet, Kétile Dubus, Abderrahman El Bahjaoui, Michael Gilbert, Benjamin Grain, Solenn Heinrich, Elodie Mathieu, Etienne Régnier, Igor Verlivskoï, Messaoud Zeggane
les danseurs-musiciens : Fabrice Andriamilantonirinason, Tenzin Gönpo, Abdouel Karimou
les moines du monastère de Gyuto :Jhamba Genden, Lobsang Dargey, Tenzin Norbu, Migur Dorjee, Gyurmey Chogyal, Tashi Yoeser, Dhondup Thinlay, Lobsang Dorjee, Ngawang Thapkhe, Tsering Wangchuck
les chevaux :Apollon, Ares, Ascleptos, Chronos, Coppi, Darri, Demeter, Dionysos, Eros, Flash Okie Reina, Hades, Hephaistos, Hera, Hermès, Heza Great Royal Kid, Horizonte, Kid Label, King Black Solano, Le Caravage, Lobéro, Pan, Pantruche, Poseidon, Priape, Zancy Bar, Zeus et l'âne Master des Dieux et les oies
régisseur général :Daniel Gasson
costumes :Marie-Laurence Schakmundès
masques :Ehrard Stiefel
décor :Didier Martin
responsable des écuries: Pierrick Moreau
assistantes à la mise en scène :Patricia Lopez, Anne Perron

Production

Production: Théâtre Équestre Zingaro
en coproduction avec :le Théâtre de Namur, Le Cargo- Scène nationale de Grenoble, Lille 2004, la Coursive-Scène nationale de La Rochelle
Avec l'aide: du ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS), du Conseil général de Seine-Saint-Denis et de la Ville d'Aubervilliers
Remerciements :au service culturel de l'Ambassade de France à Delhi, à M. Tashi Phuntsok et M. Wangpo Bashi, bureau du Tibet, Paris, représentation de Sa Sainteté le Dalaï-Lama

Infos pratiques