Forgeries, Love and Other Matters

  • Danse
  • Spectacle
Archive 2004

Meg Stuart, Benoît Lachambre

Belgique / Création 2004

Forgeries, Love and Other Matters © Bellamy / Festival d'Avignon

Présentation

Le trio formé par Meg Stuart, danseuse et chorégraphe américaine installée en Belgique et créatrice de la compagnie Damaged Goods (1994), le danseur canadien Benoît Lachambre et le musicien américain Hahn Rowe, puise sa source dans la scène new-yorkaise de l'East Village qui, au milieu des années quatre-vingt, influença les parcours solitaires ou collectifs de ces artistes de l'improvisation maîtrisée. C'est en 1993, avec No Longer Readymade, que Benoît Lachambre et Meg Stuart se retrouvent autour des compositions de Hahn Rowe. Onze ans après, le trio se reforme au sein d'une collaboration complice dont les seules règles sont dictées par le plateau.


FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS

Contrefaçons, amour et autres sujets... Le titre de la nouvelle création du trio Stuart-Lachambre-Rowe ressemble à celui d'un film de Woody Allen où il serait question de tout et de rien, c'est-à-dire de ces petits riens qui changent tout dans nos vies. Ou bien à une chanson d'Aznavour, dans laquelle s'égrainerait tout ce que nous voudrions savoir sur le mensonge, le sexe et les idéaux, toutes les facettes de nos amis, amours et emmerdes. C'est bien à une navigation dans les eaux troubles et mouvantes des sentiments que nous convie le duo formé par Meg Stuart et Benoît Lachambre. Dans un espace scénique envisagé comme un paysage géographique et mental modifié par les ondulations musicales et les secousses rythmiques du musicien Hahn Rowe, deux spéléologues corporels explorent les souterrains de la carte du Tendre, deux géologues de l'âme humaine se faufilent dans les interstices de la dérision généreuse, déplacent les frontières et les lignes de démarcation entre les sons et les sens. Tour à tour jeune et vieux, un couple non identifié – mais surtout non stéréotypé – collectionne les sentiments comme des archéologues recueilleraient des reliques, empiétant sur des terrains privés. Le mensonge ou la falsification est ici une métaphore de la représentation, une manière d'accéder à la vérité par l'art de négocier avec les sensations. Une pièce de danse comme une conversation : en tête-à-tête ou entre amis, grâce à l'agencement d'un trio d'exception nourri d'une mutuelle admiration.

Distribution

créé et dansé par : Meg Stuart et Benoît Lachambre
composition / musique en direct : Hahn Rowe
dramaturgie : Myriam Van Imschoot
scénographie : Doris Dziersk
costumes : Tina Kloempken
lumières : Marc Dewit

Production

production : Damaged Goods, par b.l.eux
coproduction : Schauspielhaus Zurich, Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz (Berlin), Centre National des Arts (Ottawa)
Meg Stuart / Damaged Goods : sont “artistes en résidence” au Schauspielhaus Zurich et bénéficient de l'aide du Gouvernement flamand et de la Commission communautaire flamande
Benoît Lachambre & par b.l.eux : remercient le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de Montréal de leur appui financier
avec la participation : du ministère de la Communauté flamande

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Photos

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