Kippour

Territoires cinématographiques du Festival d'Avignon

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Archive 2009

Amos Gitaï

Kippour © DR

Présentation

Kippour (2000, 2h03)
6 octobre 1973, tout est calme en Israël, c'est Kippour. D'un coup, les sirènes retentissent : l'Égypte et la Syrie viennent d'attaquer, par surprise, la première au Sinaï, la seconde sur le plateau du Golan. Weinraub et Russo tentent de rejoindre leur unité de combat, celle dans laquelle ils ont fait leur service militaire. Ils partent à bord d'une Fiat tout en devisant sur la vie, sur leurs principes. Le pays est en état de choc, la confusion règne partout et il leur est impossible de retrouver leur groupe. Ils décident d'intégrer une unité de secouristes de l'armée de l'air avec un médecin rencontré sur la route. À bord d'un hélicoptère, l'équipe part sur l'arrière-front récupérer les blessés. Choisir les cas graves, poser les garrots, injecter la morphine : leur tâche de premier secours se fait à même le sol, dans l'humidité et le bruit, entre les tanks et les crevasses de terre.


Amos Gitai (Haïfa / Paris)

Invité au Festival avec le spectacle La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres, Amos Gitai est une figure majeure du cinéma israélien depuis vingt-cinq ans. Méthodiquement, résolument, il décortique les mythes fondateurs du pays, à travers la forme même de son récit et la composition des espaces où se jouent ses films : une suite de saynètes où domine le verbe et où, soudain, s'insinue la violence. Après avoir sondé la société israélienne contemporaine (Devarim, Yom Yom, Kadosh), après avoir filmé le traumatisme de la guerre de 1973 (Kippour), Amos Gitai plonge avec Kedma à la source du conflit israélo-palestinien.

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