Memento mori

De Hala Moughanie (Liban)

  • Lecture
  • Ça va, ça va le monde !
Archive 2019

Avec RFI

Cette fable tellurique questionne la possibilité d’une rencontre vraie entre deux êtres qui s’opposent par la recomposition de liens de sens qui passent par une double reconnaissance : celle de l’autre comme élément aléatoire mais précieux du monde et celle de la terre hôte de l’humanité.
Memento mori © DR

Présentation

Un étranger arrive sur une place de village. Il doit y acquérir un terrain qu'il prévoit de transformer en rizière ; mais le vendeur tarde à arriver. En attendant, sur cette place où la végétation meurt sans explication, il discute avec celle qu'il croit être la  gardienne des lieux. Femme rebelle à la langue énigmatique, celle-ci entretient avec la terre un lien viscéral – incompatible avec le projet de l'étranger – et qu'il lui faudra  transmettre. Cette fable tellurique questionne la possibilité d'une rencontre vraie entre deux êtres qui s'opposent par la recomposition de liens de sens qui passent par une double reconnaissance : celle de l'autre comme élément aléatoire mais précieux du monde et celle de la terre hôte de l'humanité.

Hala Moughanie vit au Liban. Elle est écrivaine et consultante dans le domaine de la coopération internationale. Ses textes veulent décortiquer les modes d'être au monde en questionnant la notion d'identité et la manière dont elle s'articule par rapports à la relation aux autres, aux territoires habités ou imaginés et à l'histoire. Ce faisant, elle cherche à aborder la langue – dont les usages formels font partie  intégrante des systèmes politiques – de manière nouvelle afin que les mots se ressaisissent de leurs sens profonds. Son premier texte de théâtre, Tais-toi et creuse, a été primé par Artcena et est lauréat du prix RFI Théâtre 2015 et du Cross-Channel Theater (2017). Sa deuxième pièce, La mer est ma nation (2017), est lauréate du Prix du quartier des auteurs du Tarmac 2018 et a reçu l'aide à la création d'Artcena. Son dernier texte, Memento Mori (2019), a été partiellement mis en scène dans le cadre du spectacle Fissures (de Marc Agbedjidji) au festival des francophonies en Limousin en septembre 2018.

Distribution

Lu par Louis Arene, Alvie Bitemo

Conception et coordination Pascal Paradou
Mise en voix Armel Roussel
Collaboration artistique Valavane Koumarane
Création sonore Pierre-Alexandre Lampert

Production

Coproduction RFI et Compagnie [e]utopia
Avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International

Infos pratiques

Photos

Jardin de la rue de Mons © Christophe Raynaud de Lage